Dans ce béton bardé où fleurit l'abandon D'une trouble irruption Tragique et carnassier L'avenir sans dérision Sursoit ton éclosion Abel au bois dormant, animal cannibale effacé du tableau Sur ton corps délesté Tu flaires tes afflictions Et baises sans passion Un rire de défroqué nourrit ta religion D'une douce oraison Hercule dans la pente Ma jeunesse éclairée A te voir bafouiller De sa vie caviardée Reste des illusions larvées de pollution Pour ce chantre mort-né De leur désaffection une pieuse déjection Edy-moi tout A trop pleurer Sur cet Ovide Éclipse de papier Sur mes mots fatigués T'as fini vermoulu Dans du bois de Cumaru
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