Libertinage sur site
En plein l'entre deux tours et loin d'une douce France, je mate des culs qui dansent dans la nuit berlinoise. Je me sens comme ces gusses qui demandent à voir plus sans même vous dire bonjour. Abattue par le choix de l’élection prochaine entre la blanchisseuse et le quadra ruisseleur.
Rentrée dans mes pénates, je me connecte au site, cherchant en vain l'espoir d'un pénétrant avenir, mais rien dans cette enceinte ne m'offre l'adoucissant qui me fera gémir au sortir de la nuit.
A l'aube, un triple con veut m'enculer sans grâce, un démiurge du slip qui affiche sa bite comme un totem indien. Accompagné d'une femme, ils se disent bons vivants mais veulent pas de « chocolat » sans vouloir nuire aux noirs... Faut dire que dans leur tête l'Afrique est un pays et bien que né d'ici, le nègre est exotique, comme on dirait chinetoque pour tout ce qui vient d'Asie.
Mais que faut-il attendre de ce pays gaulois où des blancs comme un linge votent presque en leur moitié pour une blonde fascisante ? Baise-t-on comme on s’acquitte de nos bons droits civiques ? Par un afflux de sang pour mieux bourrer les urnes. On finirait par croire que nos gueules de métèques ne sont que des couleurs sans exil et sans âme. Une vague bête à baiser, un indigène pour partie fine qu'on appellerait jaune d’œuf, caramel ou réglisse pour peu que sa peau douce vous invite au voyage.
Les plus intéressés nous demandent d'où qu'on vient. Ben chui française mon con, j'suis née à Villetaneuse ! Réponds la pas bien blanche. Attention je dis pas que dans ce cagibi où l'on s'tripote le vit, y a pas des âmes impures qui nous voient sans pancarte, mais dans un cri sommaire je m'irrite aisément de ces cochons truffiers qui voient la vie en rose jusque dans leur pelage.
Pour finir, une amie anglaise à qui l'on demandait si ça va, répondait irrémédiablement « i'm alive » . Voilà mon état d'âme à l'orée d'un dimanche qui nous fera qu'au cul pour les 5 ans à venir.
Quel beau message 🥰!!!