Alors que les femmes s’enorgueillissent enfin d'être ce qu'elles sont, après que Dieu les a virées du paradis pour une putain de pomme. On nous oblige aujourd'hui à être la quintessence de la gonzesse ++ qui n'aurait comme défaut qu'une vague sympathie pour le sexe opposé, entre deux objections sur le patriarcat finissant.
J'ai beau me voir comme une Lilith, fouettant les bougres qui m'irritent, faudrait voir à pas me mettre les mérites des amazones quand j'ai le vertige de l'escabeau.
Faut dire que si tu cries faiblesse dans ce monde cru de volonté, où l'on se doit d'être accomplie, tu mérites le bûcher.
Attention! J'ai le verbe vif et courroucé quand un sapiens de type brutal me dit, Poulette touche moi la bite! Mais à lutter contre l'ennui de ces garçons invertébrés, je rêve d'un monde sans didactique où ces messieurs nous écouteraient sans vouloir tous nous enculer, clitoris morte plaine.... Un consentement de tout instant où sans mot dire, il serait bon de profiter jusqu'à la lie. Et qu'en pouvoir comme en parole, nul gusse ne nous intime de rester à nos fourneaux plutôt que de penser le monde.
C'est pas peu dire que je m'affole, me désespère et m'effarouche, quand au matin de ma journée je vois la lame des couteaux plier la vie de femmes trop jeunes, voir d'autres qui cachent leur visage pour un dieu mort depuis longtemps. Restent ces gens qui me consolent de n'être pas une guerrière quand l'on vous tue pour une terre.
Je vous le dis et sans mérite, je me battrais même sans arme, mais le féminisme nuit gravement à mon temps perdu en extase même pas virginal.
Sur ce, je vous laisse, j'ai chants révolutionnaires à la chorale du diocèse
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