L’idolâtre et le pieux
Dans un lit de contrainte
A forger le supplice
Sur son corps de métisse
Quand dans son labyrinthe
S'exercent ces messieurs
A vidanger les cieux
Pour se priver de pluie
Fourrageant l'orifice
Où se font ses offices
En se gorgeant d'un fruit
Barré d'un pli joyeux
Est-ce ce corps d'argile qui demande supplique?
Porcelaine de Sèvre aux allures érotiques
Portant sur ses querelles
Le refrain bien trop doux
Visant à l'entreprendre
Dégela à cœur fendre
Les parentés vaudous
Qui la firent gazelle
Le bris des larmes froides
Sous les jougs de bambou
Efface ses souvenirs
Et m'épargne le pire
Quand pointe le redoux
De feu ses incartades
Est-ce ce corps d'argile qui demande supplique?
Porcelaine de Sèvre aux allures érotiques
Au profond de ses yeux Sous Le cuir de sa peau Que l'on croit de satin Un ruban de chagrin une larme au fil de l'eau une goutte, un adieu
Mais fidèle à sa peine
Je jure en le disant
Que son cœur infidèle
Se fera citadelle
A tous ces courtisans
Qui la virent incertaine
Sculpture Elsa Sahal
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